Masques en tissu
Les masques de protection réutilisables et lavables
Les masques en tissu sont bien attrayants que les autres types de masques.
Appelés également « masque barrière », « masque alternatif » ou « masque grand public », il rentre dans une catégorie particulière, à savoir la protection collective pour protéger l’ensemble d’un groupe des projections de gouttelettes, lorsqu’une personne parle ou éternue sans s’être protégée mais pour l’OMS, il ne s’agit pas d’un masque médical, comme peut l’être le masque chirurgical 3 plis ou encore les masques de protection respiratoire FFP2 et KN95.
En effet, ces masques ne sont pas testés, néanmoins, ils servent à limiter la propagation des microbes à condition de respecter les autres gestes barrières.
Laboratoire Mathé vend des masques en tissu, lavables et réutilisables, noirs ou bleus, en lots ou au détail, pour particuliers ou pour professionnels (mairies, entreprises, revendeurs et grossistes), respectueux des normes et recommandations étiquetées par l’Afnor, la Direction Générale des Armées et l’Institut français du textile et de l'habillement.
Généralement, ces masques « barrière » hygiéniques sont réaliser avec 3 ou 5 couches de tissu.
· Pour la couche extérieure et intérieure, du coton est utilisé, avec une densité comprise entre 90 et 115 g/m2.
· Pour la couche de filtration interne, un intissé est préféré, d’une densité comprise entre 200 et 400 g/m2.
Comment bien utiliser un masque en tissu ?
Le gros avantage du masque de protection lavable en tissu, c’est que celui-ci est réutilisable. C’est donc beaucoup plus rentable à l’achat, si vous choisissez de les acheter en gros, dans la mesure où le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics fermés et également dans certaines villes pour contenir l’épidémie de coronavirus.
Comme pour les masques chirurgicaux, le masque de protection en tissu ne doit pas être porté plus de 4 heures. Si celui-ci est mouillé, par la pluie ou la transpiration, vous devrez le changer. Pensez donc à toujours avoir avec vous, un sac de congélation qui se referme, pour rapporter chez vous votre masque sans risque de vous contaminer.
Enlevez votre masque en l’attrapant par les élastiques, puis désinfectez-vous les mains avec une solution ou un gel hydro-alcoolique pour les mains .
En ce qui concerne le lavage de votre masque barrière, vous pouvez le mettre dans la machine, en privilégiant le programme à 40 degrés, durant au moins 30 minutes. Vous pouvez aussi le laver à la main au savon, (sans produit chimique), mais il vous faudra ensuite le rincer avec une eau à plus de 40 degrés, durant une demi-heure également.
Vous pourrez ensuite le sécher au sèche-linge ou au sèche-cheveux. Enfin, sachez qu’en moyenne, un masque en tissu est lavable 20 fois.
Si les masques en tissus que vous achetez suivent les recommandations de l’Afnor, ils seront capables de filtrer environ 70 % des gouttelettes pour un masque de catégorie 2 et 90 % pour un masque de catégorie 1.
Néanmoins, ils seront tout de même moins efficaces que le masque chirurgical ou FFP2.
Les masques réutilisables en vente sur Laboratoire Mathé suivent ces recommandations.
C’est la capacité à retenir les gouttelettes et filtrer les particules dans l’air, ainsi que la résistance de fuite au niveau du visage, qui va différencier tous ces types de masques.
Les masques FFP2 et KN95 offrent la meilleure protection contre les virus grippaux et les coronavirus, suivis par les masques chirurgicaux, puis ceux en tissu.
La percale de coton avec minimum 80 g/cm2 (ou à défaut 2 couches de tissu en coton d’une densité inférieure), le jersey, et le poly-coton sont parfaits pour les masques alternatifs.
Il est tout à fait possible de repasser votre masque barrière. Outre le fait que le tissu sera plus agréable à porter sans plis, cela va finir de désinfecter votre masque. En effet, les virus, dont la grippe et la Covid-19, ne résistent pas à la température de 120 degrés du fer.
Il est recommandé de toujours effectuer un premier lavage de votre masque avant de l’utiliser.
Cela permettra de limiter le risque allergique, car certains tissus peuvent avoir été traités. Aussi, dans ce contexte de pandémie, il est préférable de limiter le risque de contamination liée au coronavirus.